Que viva Guevara
La CIA semble bien avoir décidé de gâcher le réveillon de Malko en l'expédiant, toute affaire cessante, au Venezuela. Les guérilleros castristes répartis sur l'ensemble de l'Amérique du Sud manquent singulièrement de dynamisme au goût du leader cubain qui monte une opération dans le double but de leur venir en aide et de leur montrer que Cuba ne les oublie pas. En réalité, il ne reste guère de groupe castriste structuré qu'au Venezuela... voilà pourquoi, au lieu de profiter de son château et des charmes d'Alexandra, Malko se retrouve dans la peau d'un thèque castriste empressé de faire triompher la "cause". Mais les jeunes révolutionnaires sont méfiants : qui veut intégrer le groupuscule doit apporter des preuves réelles de son sérieux. Que Malko abatte froidement un général devant le groupe réuni, serait, par exemple, un argument plus décisif qu'une simple coupure de presse aux couleurs délavées... Surnommé par ses compagnons "El Dorado" à cause de la couleur de ses yeux, Malko se retrouve donc sous les ordres de la belle passionaria de Luxe, Espéranza, dont l'engagement politique n'exclut pas la sensualité.